Comptant jusqu'à 300 habitants au XVIe siècle, Vandoncourt perd les 2/3 de sa population. Une forte immigration suisse permet de repeupler le village qui devient protestant en grande majorité ce qui permet de rebâtir le temple détruit durant la guerre de Trente ans. Après la Révolution et la réunification du Pays de Montbéliard à la France en 1792, la population augmente malgré une forte émigration vers l'Amérique et l'Europe du Nord. La fin du XIXe siècle est celui du développement industriel et artisanal dont les petites fabriques aux larges baies encadrées de briques rouges existent encore : salle des fêtes, maison de la paroisse et atelier de la rue Sous-Fresnois. Les habitants de Vandoncourt s'appellent les Damas du nom d'une prune bleue qui mûrit vers le 15 août et qui reste très prisée pour la confection de tartes.
Le temple, bâti en 1769, comprend une nef rectangulaire et un clocher carré aux murs épais qui porte deux grosses cloches du XIXe siècle et un cadran solaire récent. Son plafond, d'un seul tenant est suspendu à la charpente. Il est classé à l'inventaire du Patrimoine historique. Il s'agit de l'un des rares temples édifiés en France après la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685.
Le pont Sarrazin est une arche naturelle calcaire située en pleine forêt. Menacé par le gel et la pluie, son tablier est recouvert d'une chape imperméable. L'amphithéâtre naturel dont il est l'élément central a servi de décor à un spectacle son et lumière (quatre années) qui retrace l'histoire du village. D'après la légende, au VIIIe siècle, un Sarrazin en expédition capture une jeune fille et s'enfuit par cet étonnant rocher formant un pont. La captive, en se débattant, tombe indemne au pied du rocher sous l'arche avec son ravisseur tué sur le coup. Une BD retrace d'ailleurs cette légende.
Un circuit découverte permet de découvrir ce patrimoine. Téléchargement ci-dessous.