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MONTAMBERT
L’histoire de Montambert est intimement liée aux moines bénédictins venus s’y établir au Moyen-Âge. Ce site fut en effet offert au 11e siècle par le Comte de Nevers à la puissante abbaye de Cluny, qui s’empressa d’y bâtir un prieuré bénédictin, c’est-à-dire observant la règle de Saint-Benoît qui consacre une part importante de la journée à la prière mais aussi au travail. Les moines firent de cette terre de confins, au carrefour de trois anciennes provinces (le Nivernais, la Bourgogne et le Bourbonnais), à proximité de la Loire et autrefois entièrement recouverte de forêts, leur lieu de vie. Ils défrichèrent une partie des bois, cultivèrent les terres ainsi mises à nu, et creusèrent plus d’une trentaine d’étangs pour y élever du poisson. Ils donnèrent au village sa physionomie actuelle, qui fait encore aujourd’hui tout le charme du site. Le prieuré de Montambert, dédié à Saint-Pierre d’Antioche, relevait de La Charité-sur-Loire, fille aînée de Cluny, et fut un hospice et havre de repos pour les religieux parcourant le vaste réseau clunisien. Le bâtiment fut beaucoup remanié au 17e siècle et vendu comme bien national à la Révolution. Il est rendu au culte en 1842.
Dans les bois de Montambert, au cœur de la forêt domaniale de Buremont, ne manquez pas non plus le tricentenaire « Chêne du Tiers ».