Au départ de Saint-Maurice-les-Châteauneuf, vous longez la vallée du Sornin, rivière de 1e et 2e catégorie à gauche. Passez devant la station de pompage des eaux, de nombreuses sources sont captées à cet endroit.
Au point N°2 « Machin » tournez à droite et montez en direction du point N°3 « Le Bois de Moulin » entrez dans le bois, tournez à droite et descendre dans une charmante vallée, puis obliquez à droite pour arriver sur la D8 que vous longez un moment avant de la traverser pour rejoindre le point N°4 « Le Four à Chaux », que vous apercevez sur votre droite. Témoin du passé industriel du village, un des anciens fours à chaux qui existait à l’époque fut nettoyé par une équipe de bénévoles et présente un ensemble remarquable avec une architecture mettant en valeur le savoir-faire des tailleurs de pierre locaux.
Poursuivez votre promenade à travers le bocage du Brionnais, de vastes prairies s’offrent à votre regard pleines de vaches assoupies et dolentes. Plus loin vous rencontrez sur votre gauche au lieu-dit « Cerisé », une ravissante chapelle de carrefour, voûtée en berceau plein cintre et coiffée d’un toit pyramidal très aigu. Cette petite chapelle est dédiée à la Sainte Famille. Le côté nord est adossé à une croix de carrefour érigée vers 1844 par la famille Lespinasse/ Buchet. Point N°5 « Bachet », continuer jusqu’au point N°6 « Boyer » tournez à droite et empruntez la route goudronnée jusqu’à « La Chenauderie », point N°7. Tournez à droite pour retrouvez un agréable chemin de terre qui vous fera longer la vallée du Sornin.
Les haies hautes ou courtes sont particulières au Brionnais et seule cette balade vous les fera pleinement appréciée. Votre cheminement vous fait surplomber les méandres du Sornin. Laissez-vous charmer par la sérénité des paysages et des vues splendides que vous découvrez tout au long de cette randonnée. Arrivé au Point N°8 « Ragot » obliquez à gauche, vous longez le manoir de Ragot. Continuez la petite route puis le chemin qui vous fait découvrir un paysage typiquement Brionnais composé de prés entourés soit de murets de pierres sèches soit de haies. Passez devant le cimetière du village, celui-ci au XVIIIe siècle était encore autour de l’église romane, sa translation fut autorisée en 1872, passez au pied de la chapelle romane. Celle-ci abrite pendant l’été des expositions d’artisanat.
Reprendre la D8 pour entrer dans le village de Saint-Maurice-les-Châteauneuf. Celui-ci porte ce nom en hommage à l’officier romain Maurice, martyrisé avec sa légion au IIIe siècle en Suisse en raison de sa foi chrétienne. Celui-ci est représenté dans l’église sur le retable de l’autel du bas-côté sud, en tenue d’officier romain. Le village s’est enrichi grâce à ses carrières, tailleurs de pierre, fours à chaux, tuileries et poterie. La commune de Saint-Maurice-les-Châteauneuf comptait selon le chanoine Fargeton, 7 carrières avant 1910. Celles-ci fournissaient un calcaire crème qui servit à la construction des églises de Châteauneuf, Saint-Maurice-les-Châteauneuf et bien d’autres encore. Aux carrières de calcaire étaient joints des fours à chaux. Une de ces carrières donnait un calcaire gris noir dont résultait une excellente chaux lourde et d’une blancheur immaculée.