Ouvrage intermédiaire d'infanterie creusé dans le roc vers 1890, il marque la rupture avec les forts construits entre 1874 et 1885 (plus petit, plus compact) et annonce le plan de l'ouvrage de Méroux: trapèze dont les fossés sont défendus par des coffres de contrescarpe.
Bien que destiné principalement à la lutte contre les infiltrations d'infanterie, il accueillait, en plus des quatre canons de petits calibres destinés à cet usage, quatre pièces d'artillerie d'action lointaine agissant notamment sur la route de Lure. L'entrée se fait par le fossé; les locaux, entièrement souterrains, sont conçus pour plus de 250 hommes. Le béton y est rare à cause de la présence du roc qui le remplace avantageusement. Seuls sont bétonnés les coffres de contrescarpe, les casemates défendant l'entrée et les abris sur les dessus.