Château d'Ancy-le-Franc

Un palais bourguignon « in costume Italiano »

Envie de changer de décor ? Lieu de tournage de nombreux films, le château d’Ancy-le-Franc vous transporte en pleine Renaissance, entre architecture italienne, appartements d’apparat et peintures murales d’exception. En prime, un immense parc pour une promenade romantique…

Henri IV, Louis XIII, Louis XIV se sont assis à sa table. Diane de Poitiers y avait ses appartements et Madame de Sévigné le peignait comme le palais bourguignon « in costume italiano ». Sans gondoles ni mandolines, le château d’Ancy-le-Franc offre ce que l’Italie a de meilleur : la Renaissance. Bienvenue au Château d’Ancy-le-Franc, joyau de l’architecture de la Renaissance, lové entre le Canal de Bourgogne et l’Armançon.
Un musée à ciel ouvert
Passé l’entrée, la cour d’honneur est un délice d’architecture Renaissance, avec ses travées rythmiques, ses arches, ses niches, ses pilastres cannelées, ses chapiteaux finement sculptés et sa cohérence géométrique. Inondée de lumière, sa restauration en 2001 a permis de retrouver sa blancheur et sa splendeur originelles.
À l’intérieur se succèdent longues galeries, chambres, antichambres, cabinets et salle des gardes aux armes de France et de son commanditaire : la famille des Clermont-Tonnerre. Là, se dévoilent de remarquables fresques murales, ainsi que la deuxième plus importante collection de peintures flamandes et bourguignonnes des XVIe et XVIIe siècles (après celle du château de Fontainebleau, conçu par le même architecte italien, Sebastiano Selio). Parmi d’autres, on retiendra le décor de la chambre des Arts attribué au Primatice, le maître du maniérisme, ou la fresque guerrière de 32 m en camaïeu ocre qui orne la galerie de Pharsale.
Parterres fleuris et folie romantique
Du premier étage, admirez les nouveaux jardins, conçus par l’architecte paysagiste Laure Quoniam et récompensés par les Victoires du Paysage en 2018 : à l’est, un jardin à la française sur lit de quartz blanc reproduit quatre tableaux de la chambre des Fleurs agrandis plus de 100 fois, créant ainsi une passerelle entre le dehors et le dedans, entre hier et aujourd’hui ; à l’ouest, un jardin à l’anglaise marque la transition avec un parc plus sauvage mêlant îlots, chemins et une folie romantique du XVIIIe siècle.